Tome 1 : Justice divine ?
Publié en mai 2016 par les éditions Delcourt dans un grand format cartonné, nous avons :
- Mathieu Gabella (7 prisonniers, Idoles...)au scénario,
- Virginie Augustin au story-board,
- Julien Carette (Nomad 2.0) aux dessins,
- Jérôme Benoît aux décors,
- Jean-Baptiste Hostache aux couleurs.
Comme vous pouvez le constater, cette bande dessinée franco-belge de 54 pages est réalisée à l'américaine. Diverses tâches sont confiées à diverses personnes, ce qui permet une sortie plus rapide des volumes suivant. Ici, trois en tout sont prévus, à raison d'un numéro tous les six mois.
Histoire : Paris, au Moyen-Age. Le Bourreau exécute la justice dans la capitale française. Personne ne sait qui il est, on sait juste qu'il est invulnérable et qu'aucune de ses proies ne lui échappe. Le Bourreau est la main de Dieu dirigée par le Parlement. Il était apprécié par les parisiens. Cela a changé avec l'arrivée du Bouffon qui l'a battu et lui a enlevé un adolescent que ce dernier allait passer au fil de l'épée en pleine rue...
Couverture : Jean Bastide.
La phrase qui m'a plut :
Qu'est-ce qu'il disait, mon maître, déjà ? "Regarde la réalité en face : Qu'elle soit dans la main d'un homme ou d'un gamin, une lame te saignera de la même manière."
Les magnifiques décors de Benoît nous plongent dans un réalisme sublimé par Hostache qui, avec son travail remarquable, dépeint les ambiances adéquates pour vous immerger dans ce nouvel univers. Carette, lui, nous offre des personnages aux expressions justes accoutrés d'habits de cette période. Gabella incorpore parfois un langage d'époque rendant ainsi le récit plus réaliste. Il donne au Bourreau le pouvoir de "lire les souvenirs, le passé d'un objet" tout comme Longshot pouvait le faire chez les X-Men. Cette faculté se révèlera à double tranchant devenant ainsi le point d'orgue des certitudes de notre protagoniste.
Le Bourreau est une nouvelle série qui a clairement du potentiel. Il me tarde de me pencher sur la suite. Je conseille sans réserve !
Quelques pages :
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