mercredi 28 mars 2012

WAR IS HELL

Publié en juillet 2009 par Panini dans sa collection Max, nous avons Garth Ennis au scénario et Howard Chaykin aux dessins.

Traduction : Françoise Effosse-Roche

Il s'agit d'un récit sur la première guerre mondiale, si le sujet vous intéresse, il y a aussi La grande guerre de Charlie chez ça et là.

Pas de chronique, juste la tenue des rubriques respectives.


lundi 26 mars 2012

VICTORIAN UNDEAD

Sherlock Holmes contre les zombies


Publié en juillet 2011 dans la collection 100 % Wildstorm de Panini, nous avons :
- Au scénario : Ian Edginton
- Aux dessins : Davide Fabbri.

Traduction : Nicole Duclos

Bonus : Les couvertures V.O. de Simon Coleby. La couverture de cet album est de Tony Moore.

Pas de chronique, juste la tenue des rubriques respectives.

dimanche 25 mars 2012

SHADOWLAND

Rues de sang

Publié en juillet 2011 dans la collection DC Monster, nous avons :
- Au scénario : Anthony Johnston, Gregg Hurwitz, Fred Van Lente.
- Aux dessins : Wellington Alves, Bong Dazo, Mahmud Asrar.

Traduction : Nicole Duclos

Guest stars : Misty Knight, Silver Sable, Paladin, le Suaire, Power Man, Iron Fist, Daredevil, Spider-Man, Ghost Rider, Shang-Shi...

Pas de chronique, juste la tenue des rubriques respectives.

samedi 24 mars 2012

LE CORPS DES GREEN LANTERN

Blackest Night

Publié en juillet 2011 dans la collection DC Monster, nous avons :
- Au scénario : Peter J. Tomasi, Geoff Johns
- Aux dessins : Patrick Gleason, Jerry Ordway, Chris Samnee, Rag Morales, Doug Mahnke, Eddy Barrows, Gene Ha, Tom Mandrake, Mike Mayhew.

Traduction : Laurence Belingard

Bonus : Les couvertures V.O.

Pas de chronique, juste la tenue des rubriques respectives.

vendredi 23 mars 2012

BATMAN

Tome 1 : Sombre reflet


Publié en février 2012 dans un format normal cartonné en couleurs par les éditions Urban Comics dans sa collection DC Classiques, nous avons :
- Scott Snyder au scénario.
- Jock et Francesco Francavilla aux dessins.
La couverture est d'Alex Gardner.

Les DC classiques sont des récits qui en version originale correspondent à des numéros parus entre 1985 et 2011. Vous avez droit à une chronologie et une présentation des personnages.

Traduction : Jérôme Wicky

Bonus : Un sketchbook des deux dessinateurs sur 4 pages.

Pas de chronique, juste la tenue des rubriques respectives.

jeudi 22 mars 2012

WONDER WOMAN

Tome 1 : L'Odyssée

Publié en février 2012 dans un format normal cartonné en couleurs par les éditions Urban Comics dans sa collection DC Classiques, nous avons :
- J. M. Sraczynski, Geoff Johns et Phil Ester au scénario.
- Don Kramer, Eduardo Pansica, Allan Goldman et Scott Kolins aux dessins.
La couverture est d'Alex Gardner.

Les DC classiques sont des récits qui en version originale correspondent à des numéros parus entre 1985 et 2011. Vous avez droit à une chronologie.

Traduction : Nick Meylaender

Bonus : Les couvertures (en petit) de George Perez, Adam Hugues, Alex Gardner, J.H. Williams III et Don Kramer + un texte de Lynda Carter + deux autres textes de Jim Lee et J. M. Sraczynski.

Pas de chronique, juste la tenue des rubriques respectives.

mercredi 21 mars 2012

LOBO / THE AUTHORITY : Le cahier spécial vacances

Publié en novembre 2011 par Panini dans sa collection 100 % Wildstorm, cet album contient plusieurs récits :
- Le mec plus ultra fait sa fête à Saint-Nicolas (cette histoire est déjà parue dans Le Noël de Lobo chez Comics USA) :
Scénario : Keith Giffen et Alan Grant.
Dessins : Simon Bisley.

- Jenny pique sa crise :
Scénario : Keith Giffen et Alan Grant.
Dessins : Simon Bisley.

- Et le lapin de Pâques au fait ? :
Scénario : Keith Giffen et Alan Grant.
Dessins : Simon Bisley.

- Deux idées dangereuses :
Scénario : Tom Peyer.
Dessins : Cary Nord. Couleurs : Dave Stewart.

- Le monde est petit :
Scénario : Will Pfeifer.
Dessins : Scott Iwahashi

Traduction : Jérôme Wicky (on a des trucs sympathique tel des prénoms en versions extra-terrestres genre Joh-Zett pour Josette ou Rôh-Bayr pour Robert. On a aussi Aydmon Tooriawl pour Edmond Tourriol. Là, je trouve que pas mal de liberté a été pris.) Au niveau de la différence de traduction entre la version Comics USA et la version Panini, je dirais que c'est parfois énorme.

Notez que si vous vouliez vous séparer de votre version Comics USA, sachez que Panini a omis de placer une page. Celle-ci :

mardi 20 mars 2012

WOLVERINE BLACK CAT

Publié en mars 2012 par Panini dans sa collection 100 % Marvel, ce numéro a :
- Au scénario : Jimmy Palmiotti et Justin Gray.
- Aux dessins : Joseph Michaël Linsner.

Traduction : Khaled Tadil

Guest stars : Spider-Man, Emma Frost, Scott Summers,

Pas de chronique, juste la tenue des rubriques respectives.

dimanche 18 mars 2012

INTERVIEW GILBERT PINOS ET KEVIN

Je vous propose aujourd'hui un nouvel entretien. Comme vous avez pu le remarquer sur l'image ci-dessus, je vais converser avec un duo ! Sachez qu'à Lyon on a de l'humour, attention ça démarre !

- Bonjour ! Pouvez-vous vous présenter ? Pouvez-vous présenter les éditions Tanibis ?

- GP : Je m'appelle Gilbert Pinos et j'ai 67 ans. Je suis venu à la bande dessiné sur le tard, j'ai d'abord commencé ma carrière comme commercial chez un piscinier. Le business était rude mais à l'époque les gens avaient plus d'argent qu'aujourd'hui. Il y avait aussi beaucoup moins de bêtises électroniques, on jetait un peu moins ses économies par les fenêtres... Bref, j'ai vite compris comment fonctionnait une affaire et j'ai eu envie de me lancer à mon compte. J'ai commencé par vendre des autocollants à des hippies par correspondance. Ensuite j'ai fondé ma compagnie de vente en porte à porte en cosmétique. Je me suis bien amusé toutes ces années. Mais il y a 12 ans j'ai eu une attaque et ma femme et mon médecin m'ont dit de calmer le jeu. Je me suis lancé dans la bande dessinée car travailler pour l'industrie du loisir est plus reposant.

- K : Eh bien moi c'est Kevin. Je suis en stage depuis 2006 aux éditions Tanibis. J'essaie d'aider un peu Gilbert au quotidien. Il y a vraiment de quoi faire ! Au départ, Monsieur Pinos a édité surtout une revue, Rhinocéros Contre Eléphant. Il y eut peu de numéros (4 à ce jour), mais je crois qu'ils nous ont permis de faire nos premières armes et de nous tailler une solide réputation dans le milieu. Ensuite à mon arrivée, nous avons commencé à nous intéresser à des projets d'albums. Le premier a été les Ombres Blanches d'Hervé Carrier, suivi de Lowlife, d'Ivan Brun peu de temps après. Aux éditions Tanibis, on essaie de publier peu mais bien. On recherche des propositions qui sortent des sentiers battus. Les terrains balisés par les éditeurs jusqu'à présent sont si étroits... le domaine hors-piste est encore tout à fait à explorer. Il est peut-être infini. Nous irons là où les autres ne sont pas allés. On n'a pas peur de prendre des risques, quitte à aller dans le mur ! Comme en 2006 quand nous avons édité un recueil luxueux sur les mathématiques ou quand nous avons, il y a...

- GP : Kevin. Kevin, du calme. Du calme.

- K : Pardon, je m'emballe. Désolé.

- Vous avez publié deux comic books d'Eric Drooker (Flood ! et Blood Song). C'est un artiste que j'aime beaucoup et que j'ai découvert grâce à vous. Néanmoins, ses histoires, de par leur présentation, sortent de l'ordinaire. Cette particularité (absence totale ou quasi totale de textes) doit représenter un risque en ce qui concerne les ventes. Les comic books ont-ils marché ? Quel accueil ont-ils reçu ?

- GP : Vous savez, j'ai constaté dans mon entourage proche que peu de gens lisaient des comics... ou même des livres. Je me suis dit pourquoi ? Comment faire pour que ces gens qui ne lisent pas achètent mes livres ? il y avait là un potentiel énorme à conquérir : le public qui ne lit pas. J'ai demandé à Kevin de chercher un livre américain existant avec peu de mots, sur l'internet. J'ai retenu Flood ! parce qu'il revenait particulièrement peu cher, du fait du peu de couleur qu'il demandait pour l'impression. Je me suis aperçu que les ventes décollaient légèrement, alors je n'ai pas hésité et ai publié Blood Song, qui ne comporte aucun mot. Mais je ne sais pas... ça n'a pas l'air d'avoir si bien fonctionné. Ça serait bien peut-être d'éditer un livre avec moins de dessins, et moins de pages la prochaine fois.

- K : Oui enfin, c'est-à-dire qu'il nous paraissait vraiment important de défendre le travail d'Eric Drooker. Malgré une certaine notoriété aux États-Unis (il travaille notamment pour le New Yorker et a collaboré avec Allen Ginsberg sur un livre), son travail prodigieux était très méconnu en France. Malgré - ou à cause de, si vous voulez mon avis – sa grande originalité. On aime beaucoup la bande dessinée muette. À notre sens, c'est dans ce type de narration que s'expriment pleinement les potentialités du médium : une suite d'images picturales fixes volontairement juxtaposées en séquence donnant à voir une émotion-information, provoquant une réaction esthétique. Et avec Drooker, c'est un choc. Les mots sont superflus. Une claque visuelle aussi cinglante que son constat est noir sur le monde contemporain. Tenez la façon dont il figure la ville : elle devient un personnage à part entière, la colonne vertébrale de ses romans graphiques. Organique, hypnotique, tentaculaire, mutante, refuge... elle devient aussi parfois froide, impersonnelle, cage...

- GP : Kevin... tu ne vois pas que tu ennuies le monsieur ?

- K : oui, oui pardon, pardon. Ah je m'emporte. Quelle était la question ?

- Y-a-t-il des comic books dont vous avez essayé d'acquérir les droits et que vous n'avez pu avoir ?

- GP : En général, je ne m'adresse pas aux auteurs établis. Ils me demandent toujours exagérément trop d'argent. On connaît tous des gens qui ont un bon coup de crayon dans notre entourage... vous savez de ceux qui dessinent en classe par exemple... ou sur les nappes au restaurant... Quand j'en croise un je leur glisse une carte de visite dans les mains. Je leur propose une avance modeste pour un auteur, mais qui semble énorme pour un débutant, pour réaliser quelques planches, un livre. C'est gagnant-gagnant. À la fin il y a un livre, tout le monde est content. Et mes albums sont un tremplin intéressant pour tout ces gens-là. Pourquoi aller gaspiller de l'argent à démarcher des auteurs-stars, quand on peut éditer les mêmes livres, presque aussi bien dessinés ? Il faut être solidaire des jeunes talents après tout. C'est le cœur de ma démarche.

- Y-a-t-il des auteurs ou des dessinateurs de comic books que vous aimeriez avoir dans votre catalogue ?

- GP : Oui, j'ai entendu dire par un de mes stagiaires qu'il y avait un livre qui marchait fort auprès des jeunes gens. Alors bien, sûr je ne connais pas le titre... à mon âge je ne lis plus ces bêtises depuis longtemps... mais la couverture est percutante il me semble. Ça parle de super héros qui sauvent le monde et de voyage dans le temps quelque chose dans ce genre. Mais vous savez je ne comprend pas grand chose à ce que baragouinent les auteurs de comics... je me demande souvent où ils vont chercher toutes leurs âneries ! Enfin si ça plaît aux enfants...

- K : Il s'agit de Watchmen monsieur Pinos. Le chef d’œuvre d'Alan Moore. On n'a peut être pas été assez réactifs sur ce coup. Mais il y a encore tellement d'auteurs à défendre. Il nous faudra encore quelques années mais vous verrez, un jour c'est nous qui éditerons Will Eisner, Robert Crumb, Jack Kirby, Alex Toth, Basil Wolverton, Jaime et Gilbert Hernandez... Ce n'est qu'une question de temps.

- Hormis Le bus qui vient de sortir, avez-vous d'autres comic books en vue pour votre catalogue ?

- GP : Pour le moment je ne vous cache pas mon inquiétude quand à l'avenir de Tanibis. J'aimerais offrir aux lecteurs quelques nouveaux livres splendides, mais les huissiers ne me laissent pas travailler convenablement. Il y a chaque jour de nouvelles menaces de mise en demeure et des traites surgies de nulle part à régler... Je vais vous dire, c'est réellement impossible de nos jours de faire son métier honnêtement. Il y a toujours quelqu'un pour vous mettre les bâtons dans les roues. On a même saisi mon téléphone ! Je suis obligé d'aller chez mes p'tit gars pour passer des coups de fils. Et eux sont priés d'éviter de dire trop forts qu'ils bossent pour moi... Ce n'est pas une vie. Notre prochain livre souffre d'ailleurs de ces restrictions, c'est un auteur argentin qui a revisité l'histoire de Pinocchio. Alors bien sur ce n'est pas un auteur américain... et Pinocchio a déjà été fait un millier de fois, mais bon... compte tenu de ma situation c'est tout ce que je peux me permettre.

- K : Oui...enfin …. il s'agit de Lucas Varela. C'est un dessinateur hors-pair. Son dessin en remontre autant à Chaland et sa ligne claire qu'à l’expressionnisme de Mike Mignola. Son univers est complètement hallucinant : il nous propose un Pinocchio totalement sociopathe... Une sorte de cartoon dantesque. Lucas Varela est un Grand. Nous aurons également le plaisir de collaborer à nouveau avec Paul Kirchner. Ce sera une anthologie de ses travaux des années 70 et 80, reprenant notamment sa série Dope Rider. Je suis très excité par ce projet, je ne tiens plus. Bien sûr beaucoup d'autres auteurs américains nous intéressent, mais rien de décidé actuellement ! Ah et puis nous allons éditer la première bande dessinée entièrement imaginée et réalisée par un programme informatique ! C'est une première historique. C'est un jeune informaticien qui a développé ce programme pour une compagnie d'assurance je crois. Et de façon accidentelle, alors qu'il essayait de rendre son logiciel plus autonome, il s'est rendu compte qu’ il produisait des pages de bande dessinées ! C'est complètement fou. Nous tenons avec TE Z46 quelque chose de réellement jamais vu. Très étonnant.

-GP : oui enfin je ne sais pas si on va l'éditer hein. J'ai pas compris grand chose à ton bazar, là. L'innovation, c'est que l'ordinateur coûte moins cher en droits qu'un auteur traditionnel, c'est à dire, « humain ». Ou « vivant » si vous voulez. Ça c'est vraiment intéressant je trouve et avant-gardiste pour le coup.

- Si une personne souhaite sortir une bande dessinée, elle peut vous soumettre son travail. Comment sélectionnez-vous une BD avant de l'intégrer dans votre catalogue ?

- GP : Si des jeunes nous lisent, qu'ils m'écrivent sans hésiter. Je demande toujours une trentaine de pages d'essais avant de me prononcer. Je les fais lire à mon entourage, aux gosses de ma sœur notamment. En fonction on peut choisir d'éditer le livre ou non. Il y a toujours une bonne dose d'instinct là-dedans de toute façon, il n'y a pas réellement de recettes. Cela dit j'ai un peu de bouteille et je conseillerai aux gens de s'assurer que leur projet comporte au moins un les 4 "A" : Action, Aventure, Amour, Animaux. Regardez les succès comics des 10 derniers années, ils comportent tous les 4 "A".

- Je vous remercie de m'avoir consacré du temps.

- GP : C'est toujours un plaisir de partager sa passion à la jeune génération. Puisse mon parcours les inspirer dans leurs choix de carrière. Et comme je dis toujours : "l'audace appartient aux audacieux".

vendredi 16 mars 2012

LE BUS

Publié en mars 2012 par les éditions Tanibis dans un format cartonné à l'italienne (23 X 16,5 cm), ce comic book en noir et blanc a été entièrement réalisé par Paul Kirchner. Il s'agit à la base de comic strips parus dans le magazine américain Heavy Metal.
L'ouvrage est disponible en version française et en version originale. Il contient une dizaine de pages de plus que la V.O. (aujourd'hui indisponible). L'auteur, via l'éditeur, s'est réellement impliqué dans sa réalisation.
Le bus, c'est quoi ?
C'est le plus souvent le même homme qui attend à l'arrêt de bus ou qui prend régulièrement le bus 2233. Les situations créées sont l'occasion pour l'auteur de dénoncer les pollueurs, de vous faire rire ou encore de partir dans des délires surréalistes de tout beauté ! Les sujets sont très variés.

A noter que l'enseigne ou les publicités sur le bus sont toujours l'occasion de placer un trait d'humour.

Traduction : Patrick Marcel

Si vous lisez ces strips, vous ne prendrez plus le bus sans penser au travail de Kirchner !
Si le thème de la chanson du groupe de musique La Souris Déglinguée est différent de ceux abordés ici, il n'empêche que cette rime devrait vous parler :
"Assis au fond du bus sur la banquette orange,
le reste du monde te paraît bien étrange."
Quand vous aurez refermer cette bande dessinée, il n'y aura rien de plus vrai que la phrase précédente !
Le bus, c'est surprenant et c'est magistralement bien dessiné.
Le bus, c'est délirant et magique.
Le bus, c'est une imagination fertile qui transporte la narration graphique minimaliste vers des sommets rarement atteints !
Mon avis ? Bien que les strips soient inégaux, vous avez là un comic book à découvrir et à faire découvrir ! Un de mes coups de coeur de cette année !

Bonus : Une postface de 3 pages de Paul Kirchner + des strips inédits + des illustrations inédites en bonus !

Quelques photos :




jeudi 15 mars 2012

JOURS TRANQUILLES A VENISE

Publié en avril 2012 par les éditions Mosquito dans un grand format cartonné en noir et blanc, cette bande dessinée de 74 pages toute droit venue d'Italie, est entièrement réalisée par Paolo Bacilieri.
L'artiste va vous dépeindre Venise d'une manière magistrale !
En voyant ses dessins des sites touristiques, vous aurez immanquablement envie d'y aller !
Vous aurez envie d'y aller mais pas d'y vivre !
En effet, l'auteur va vous montrer le côté moins glamour de la légendaire métropole italienne : C'est une ville polluée qui est condamnée à longue échéance à disparaître sous les eaux.



Histoire : Plusieurs jeunes désoeuvrés passent leurs journées à tenter de se procurer de l'argent en le volant ou en se prostituant afin de s'acheter leur drogue. Ils boivent et abusent également du sexe. Chacun d'eux déçoit les membres de leur famille respective. Ce qu'ils ne savent pas encore, c'est qu'ils vont vivre une sortie en mer mémorable...


Traduction : Silvina Pratt


Après La mort dans les yeux qui se déroule également à Venise, les éditions Mosquito nous amènent à nouveau dans cet endroit célèbre qui fait rêver les amoureux du monde entier.
Notez que Bacilieri clos son récit d'une manière surréaliste et que certaines scènes comprenant du sexe réservent Jours tranquilles à Venise à un public averti.

Si cette BD vous intéresse, vous pouvez la trouver chez votre libraire mais sachez qu'elle est également commandable sur le site des éditions Mosquito.


Quelques photos :




mercredi 14 mars 2012

HULK : PLANETE SAUVAGE

Publié en mars 2012 par Panini dans sa collection Marvel Monster, ce cinquième numéro a :
- Au scénario : Greg Pak, Jeff Parker, Tim Seeley, Brandon Montclare et Josh Williamson.
- Aux dessins : Paul Pelletier, Dale Eaglesham, Tom Grummett, Yacine Elghorri, Andres Guinaldo, Simon Bisley et Sana Takeda.
Les couvertures V.O. sont de Frank Cho, Dale Eaglesham et Carlo Pagulayan

Traduction : Thomas Davier

Guest stars : Docteur Strange, Doc Samson, Miss Hulk, Hercule, Thor, Hellstorm, Le Surfer d'Argent, Ka-zar.

Pas de chronique, juste la tenue des rubriques respectives.

lundi 12 mars 2012

20 ANS FERME

Publié en mars 2012 dans un grand format cartonné en couleurs par les éditions Futuropolis, 20 ans ferme est le fruit de la collaboration entre le scénariste Sylvain Ricard (Guerres civiles, ... à la folie, etc...) et le dessinateur De Nicoby (Les ensembles contraires). Après La mort dans l'âme qui traitait de l'euthanasie, Ricard choisit et développe un autre thème où l'humanisme est à nouveau présent. Ce dernier s'exprimera à travers la lutte quotidienne du personnage principal.


Synopsis :
1985. Suite à un braquage qu'il a effectué, la police arrête Milan. Il est incarcéré. Il a 20 ans et il en a pris pour autant. Ayant l'âme d'un rebelle, il aura à coeur d'améliorer, pour lui et pour les autres détenus de sa prison, les conditions de leur détention. Pour faire entendre ses revendications, il fomentera toute sorte d'action (tel des émeutes ou des manifestations pacifiques). Vous allez suivre son combat...



Bonus : 3 pages recto verso à la fin de cette bande dessinée franco-belge présentent l'association Ban Public, des articles de loi et des renseignements diverses.


Le sujet que voilà est bien délicat. Il est abordé par un personnage imaginaire mais dont les dires et les actes sont inspirés du témoignage d'un ancien détenu. Il y aura clairement matière à débat après lecture. Certains d'entre vous s'enflammeront pour cette BD tandis que d'autres ne devraient pas être d'accord avec tous les points. Toujours est-il que les faits sont là et que la narration de Ricard est plaisante. Ricard et De Nicoby livre une oeuvre engagée sur les lacunes et les dérives du milieu carcéral qui devrait logiquement faire parler d'elle. Je vous glisse quelques photos :




samedi 10 mars 2012

LE COUSIN HARKI

Publié en mars 2012 dans un format normal cartonné en couleurs par les éditions Futuropolis, Le Cousin Harki est un récit complet entièrement réalisé par Farid Boudjellal (L'Oud, Ramadan, etc...). Son coup de pinceau saura vous transporter dans le passé si vous choisissez de lire les 57 pages qui composent cette BD.


Synopsis :
Octobre 1973. Dans la clinique "Les Jours Plissés", Mahmoud, Max, Philippe, Julien et Mamadou voient arriver Moktar. Ce dernier est un Algérien musulman non pratiquant. Ils apprennent que Moktar est de la famille du directeur alors que celui-ci est un français "pure souche". Est-ce vrai ? Si oui, quel est leur histoire commune ?



Le Cousin Harki est un récit complet poignant qui devrait vous émouvoir même si vous avez un parti pris sur les sujets abordés.
C'est aussi une nouvelle qui comprend plusieurs personnages dont l'importance n'est pas négligeable. Ces derniers créent "une histoire dans l'histoire", développant ainsi divers thèmes. Cette bande dessinée franco-belge se dévore littéralement mais n'hésitez pas à revenir en arrière si besoin est puisque plusieurs protagonistes contribuent à la magie de ce petit bijou du 9ème art !
Le Cousin Harki
est présenté par l'auteur avec subtilité et intelligence. Il exploite toutes les sensibilités sans préjugés. Il n'a pour but que de créer tolérance, émotions et rappel historique. Il y a sans contexte matière à réflexions. Je conseille sans réserve !



Quelques photos :




jeudi 8 mars 2012

L'HOMME QUI N'EXISTAIT PAS

Publié en mars 2012 dans un grand format cartonné en couleurs par les éditions Futuropolis, L'homme qui n'existait pas est un récit complet entièrement réalisé par Cyril Bonin ( La Belle Image, La Chambre obscure, etc...). Cette bande dessinée franco-belge composée de 53 pages contient des cases plutôt plaisantes. Bonin a le trait fin, le soucis du détail, plante de beaux décors et joue magistralement avec les ombres créant ainsi les ambiances qu'il souhaite imposées à certaines scènes.


Synopsis : Léonid Miller est développeur de sites internet. C'est un solitaire qui a du mal à communiquer avec les autres. Il se réfugie dans sa passion : Le 7ème art ! Un soir, en sortant du cinéma, il se rend compte qu'il est devenu inaudible, invisible et impalpable. A force de fuir la réalité, il a finit par la quitter. Miller est involontairement devenu une sorte de fantôme ! Qu'est-ce qui l'attend à présent ?


Le personnage principal est un cinéphile et un passionné de séries télévisées (quel plaisir de voir citer Six Feet Under !). Son parcours l'amènera logiquement sur le tournage d'un film. L'actrice principale, Françoise Angelli, qu'il trouvait plutôt quelconque artistiquement parlant, va se révéler être une femme passionnante avec qui il a beaucoup de points communs.
L'homme qui n'existait pas est une fable où la passion ne trompe pas la solitude et où la conscience de nos tares pourrait s'avérer payante si l'on s'investit et que l'on tente de s'en débarrasser.
Imaginez que vous perdiez tous vos repères et que vous soyez encore plus couper du monde que vous ne l'êtes déjà... C'est ce que va vivre Léonid Miller. Vous aurez droit à un panel de situations et de sentiments qui rendent cette histoire fort sympathique. J'ai bien aimé et, du coup, j'en profite pour vous glisser quelques photos :




mercredi 7 mars 2012

Masqué

Tome 1 : Anomalies


Publié en janvier 2012 dans un grand format cartonné en couleurs par les éditions Delcourt, cette bande dessinée franco belge a Serge Lehman (Thomas Lestrange...) au scénario, Stéphane Créty (Acriborea...) aux dessins, Julien Hugonnard-Bert (Crossed...) à l'encrage et Gaétan Georges aux couleurs.

Histoire : Les collègues du sergent Braffort sont tous morts au cours d'une mission dans le Caucase . Tous sauf Melissa Taleb avec qui il avait une relation. Le couple a apparemment été sauvé par un surhomme. De retour à Paris après avoir quitter l'armée, Braffort vit à présent chez sa soeur. Le préfet va bousculer son quotidien pour lui proposer une place dans son service de sécurité...

Serge Lehman, à qui l'on doit l'excellente série La Brigade Chimérique, nous laisse quelques indices dans ce premier numéro. Il compte nous mener à nouveau vers du "super-héros à la française" !
En effet, Braffort, qui n'a pas vu Paris depuis plusieurs années, retrouve une ville en proie à des anomalies de toutes sortes...

Quatre volumes sont prévus. Le premier numéro est très prometteur. Si Lehman nous concocte un scénario aussi bon que celui de La Brigade Chimérique alors je dis banco ! Vous pouvez y aller !

mardi 6 mars 2012

X-MEN (1969-1970)

Publié en décembre 2011 par Panini dans sa collection Marvel Classic, cette intégrale en couleurs avec jaquette a :
- Au scénario : Roy Thomas, Arnold Drake et Linda Fite.
- Aux dessins : Werner Roth, Don Heck, Neal Adams, Barry Windsor-Smith et Sal Buscema.

Traduction : Jérôme Wicky

Guest stars : Hulk, Les 4 Fantastiques

Pas de chronique, juste la tenue des rubriques respectives.

lundi 5 mars 2012

SPIDER-MAN

Carnage : Une affaire de famille

Publié dans la collection 100 % Marvel en janvier 2012 par Panini, nous avons Zeb Wells au scénario et Clayton Crain aux dessins et aux couleurs.

Traduction : Alessandro Benedetti

Guest star : Iron-Man

Pas de chronique, juste la tenue des rubriques respectives.

samedi 3 mars 2012

BLOOD SONG

Une ballade silencieuse


Comme l'indique le sous-titre, Eric Drooker nous livre ici, juste après Flood ! , un second roman graphique semblable au premier mais où cette fois l'absence de mots est totale. Publié par les éditions Tanibis en novembre 2010 dans un format normal souple mais rigide, ce volumineux comic book a été réalisé en carte à gratter et à l'aquarelle.


Histoire : Dans un pays asiatique, une jeune femme assiste à un débarquement de soldats dans son village. Toute sa famille est assassinée. Elle prend la poudre d'escampette en compagnie de son chien car les militaires décident de la prendre en chasse. Survivra-t-elle ? Si oui, quelle vie l'attendra ?


On ressent, à la vue des dessins, un parallèle avec la guerre du Viet-Nam.
En ce qui concerne le récit en lui-même, nous ressentons la paix, le calme, le bonheur et soudain le chaos, la fuite, la peur, bref, nous avons tout un panel de sentiments véhiculés de façon magistrale par les cartes à gratter de Drooker. De même, vous remarquerez que les couleurs sont placées judicieusement et ont leur signification que je vous laisse découvrir.
L'auteur est atypique et son oeuvre engagée dégage une force et une énergie communicatrice. Tout simplement magique ! Je conseille !



Bonus : Une préface de Joe Sacco.


Quelques photos :




jeudi 1 mars 2012

FLOOD !

Publié en 2009 par les éditions Tanibis dans un format normal souple mais rigide, ce roman graphique, qui commence en noir et blanc pour finir en noir-blanc-bleu, est d'Eric Drooker. Aux States, Flood ! est sorti chez Dark Horse. L'artiste a entièrement réalisé cette bande dessinée en carte à gratter. L'ouvrage est composé de trois parties :
- Home (de 1992) et L (de 2002) : Un ouvrier trouve un matin son usine fermée. A partir de ce moment-là, il va s'en suivre un engrenage qui le mènera inexorablement sur une pente descendante : Ne retrouvant pas un autre boulot, il perd son logement, est amené à voler pour manger, etc...
Dans la société d'aujourd'hui, il est plus facile de tomber que de s'élever. A ce titre, j'ai adoré la dernière image du chapitre L !

- Flood (de 2007) : Sur cette partie, Drooker se lâche complètement. Les thèmes engagés se succèdent : Le génocide des amérindiens, l'esclavage, le pouvoir, l'argent, la révolte... L'histoire se termine dans un délire apocalyptique où la société de l'homme et ce dernier n'ont plus de place dans ce monde ! Drooker concocte des fins de toute beauté à chaque chapitre.


Traduction : Chryséis Bovagnet et Claude Amauger


Bonus : Un petit texte d'Art Spiegelman.


Drooker est réellement impressionnant. Il vous raconte une longue histoire avec un minimum de texte. Les seuls mots que vous verrez seront sur un tee-shirt ou une affiche (par exemple). Vous ne trouverez aucun dialogue, aucune bulle. De par cette fluidité, vous vous en doutez, ce comic book se lit rapidement. Néanmoins, vous passerez tout de même du temps dessus car si vous scrutez bien les dessins, vous verrez la masse de travail accomplit par l'auteur-dessinateur.
On notera qu'il maîtrise aisément l'art de la narration, qu'il a de l'audace et qu'il en sort de très belles cases ! Eric Drooker est parfois tout simplement bluffant.

Si vous êtes intéressé, sachez que vous pouvez commander cet album via le site des Editions Tanibis.
Flood ! a remporté un American Book Award.


Quelques photos :
Vous noterez, d'après les deux premières photos ci-dessous, que l'auteur aime les Pierrafeu.