
Histoire :
Monsieur Vanadris entre à l'hôpital dans le service des soins palliatifs. Il est donc condamné. Contrairement à d'autres, il a la chance de recevoir régulièrement la visite de son fils. Suite à sa demande, plutôt que de discuter avec un psychologue, monsieur Vanadris préfèrera des échanges avec un prêtre. Cependant, la maladie évoluera rapidement...
Le passage qui m'a plut : Le suicide est autorisé, mais lorsqu'on en a le plus besoin, qu'on est le plus démuni, que la mort devient un outil de dignité, c'est alors qu'on vous la refuse. Comme si on n'était plus propriétaire de sa propre vie...
Vu la nature du débat qu'instaure automatiquement l'euthanasie, vous vous doutez bien qu'en lisant cette BD, vous aborderez des questions existentielles. Celles-ci seront traitées avec justesse, que ce soit dans la progression de la maladie ou dans les dialogues. La souffrance de l'être et le désir d'en finir se heurtent, comme à l'accoutumée, aux interdictions religieuses et à l'appréhension de la personne à qui on demande de commettre cet acte "de délivrance".
La mort dans l'âme est une oeuvre intelligente et poignante qui prend en compte tous les tenants et les aboutissants du problème... Ricard et Wens forment un duo efficace qui calcule tout et qui fournit une fluidité naturelle aux divers enchaînements.
La mort dans l'âme ne devraient pas vous laisser de marbre. Si la question de l'euthanasie vous intéresse, c'est indubitablement pour vous !
Quelques images :




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