Publié en janvier 2014 par les éditions Futuropolis dans un format normal cartonné qui allie noir et blanc et couleurs, cette bande dessinée, d'origine italienne, a été entièrement réalisée par Gipi (Ma vie mal dessinée, Notes pour une histoire de guerre, Le Local). Après L'histoire de l'Ours de Stefano Ricci, l'éditeur se penche à nouveau sur les talents italiens et ce pour notre plus grand plaisir !
Gipi mélange les styles. Si le noir et blanc est très travaillé, s'il peut-être vraiment plaisant quand l'on s'y attarde, si les couleurs sont agréables, il faut reconnaître que tout cela fait pâle figure par rapport à quand l'auteur se met à la peinture car, il faut bien l'avouer, on a des planches à couper le souffle, on a des images de toute beauté. Rien que pour cela cette BD vaut clairement le détour. D'ailleurs, le cinquième et dernier chapitre est un véritable festival, vous en prenez plein les yeux.
Traduction : Hélène Dauniol-Remaud.
Histoire : Landi, écrivain, a attérit dans un hôpital psychiatrique car son esprit a fait le vide. Tout ce qui l'obsède, c'est une station service et un arbre. Il demande à sortir pour reprendre une vie normale mais les médecins gagnent du temps en prolongeant l'échéance. En effet, ils essaient de le remettre d'aplomb, de lui rendre ce qui lui fait défaut...
La phrase qui tue :
"Malveillante est la nature, comme affectueusement protectrice est notre cécité." (image d'un homme qui a vieillit et se regarde dans la glace)
Mon avis : La fin est magnifique tant niveau scénario que niveau dessins. Bien qu'il se lise trop vite à mon goût, je conseille sans hésitation !
Quelques photos :
mercredi 15 janvier 2014
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire