Publié en février 2010 par Panini dans sa collection Vertigo Cult, j'ai trouvé ce Swamp Thing (tome 1) d'occasion chez une bouquiniste. Je me suis demandé si je l'avais ou pas. J'avais lu ces comic books de Moore il y a longtemps. Après l'avoir payé, je lis sur le quatrième de couverture : Cette édition reprend pour la première fois, les épisodes 20 à 27 de The Saga of the Swamp Thing... Du coup, je me dis : La première fois ? Je ne dois donc pas les avoir, or, hormis le 20 qui n'est pas un inédit non plus puisqu'il est paru dans un Arédit, j'avais déjà tout le reste dans l'intégrale Swamp Thing 2 de chez Delcourt (en fait j'avais feuilleté vite fait le début avec le numéro inédit et la fin que je n'ai pas reconnut en couleurs). Il est d'ailleurs dommage que Delcourt ait fait l'impasse sur ce numéro 20 quand on voit la différence de pagination entre les tomes 2 et 3 de la Créature des Marais.
Petite comparaison :
Vendu neuf 25 euros en noir et blanc en 2004, l'édition Delcourt était dans un format souple mais rigide et contenait 8 épisodes de Moore en plus.
Vendu neuf 24 euros en couleurs avec l'épisode 20 en plus, l'édition Panini est dans un format cartonné.
Scénario : Alan Moore ; Dessins : Stephen Bissette + Dan Ray + Rick Veitch. Encrage : John Totleben. Couleurs : Tatjana Wood.
Traduction : Alex Nikolavitch (Rajout le 1 octobre 2010 : J'ai eu un petit mail de la part d'Alex Nikolavitch qui me précisait que le lettreur n'a pas tenu compte de ses retours de ligne, et a tout collé en vrac dans les bulles.
Après vérification, il se trouve que le parler d'Etrigan est bien ponctué de rimes. Je rends donc à César ce qui appartient à César, précisant que le travail est fort bien fait une fois que l'on connaît le fin mot de l'histoire.)
Bonus : Une introduction de Len Wein ; Une préface de Ramsey Campbell ; Les couvertures originales placées avant l'épisode que vous allez lire, bref, placées idéalement.
Histoire : Les hommes du vieux général abattent Swamp Thing. Son corps est amené dans son immeuble. Le général a fait libéré de prison Jason Woodrue, alias Floronic Man, pour disséquer Alec Holland et comprendre la transformation qu'il a subit.
Guest stars : La JLA, Etrigan (je trouve dommage qu'avec la transposition en français Etrigan perde la particularité de faire des rimes, ce qui n'était pas le cas dans la version Delcourt -Réflexion qui n'a plus lieu d'être voir plus haut ! - ).
Moore clos les intrigues du précédent scénariste (Martin Pasko) et, sans nier les origines du personnage, déconstruit ce qui a été fait se réappropriant ainsi Swamp Thing du manière magistrale. On notera que le vieux général a réussit dans les affaires. Il est le mal à la manière de Veidt dans Watchmen ou de Bates dans MiracleMan. L'argent et le pouvoir corrompt, Moore ne laisse pas de doutes sur ses opinions. Moore mentionnera également l'interdépendance entre les animaux (et donc l'homme) et la nature d'une manière très habile.
Conclusion : C'est une édition soignée contenant un épisode que je n'avais pas, du coup, je vais garder les deux versions. Si vous avez déjà la version Delcourt, il n'est pas évident de vous conseiller cette dernière version, toujours est-il qu'en dehors de la trilogie de référence (From Hell, V pour Vendetta et Watchmen) citée par la majorité des lecteurs de Moore, Swamp Thing est une des séries les plus jubilatoires que l'auteur ait (re)visité.
jeudi 5 août 2010
SWAMP THING
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