mardi 15 février 2011

SWALLOW ME WHOLE

Publié en 2009 par les éditions Casterman dans sa collection écritures, ce comic book a été initialement édité en 2008 aux States par Top Shelf.
En 2009, l'auteur, Nate Powell, a reçu le Ignatz Award de l'artiste le plus remarquable de l'année, tandis que sa BD gagnait le Will Eisner du meilleur roman graphique. C'est également le premier comic book depuis Maus à être finaliste du prix du meilleur livre du Los Angeles Time. Inutile de dire qu'avant de le commencer, on en attend beaucoup !



Histoire : Ruth a un toc (troubles compulsifs du comportement). Elle entasse sur les étagères de l'armoire de sa chambre des insectes morts dans des bocaux et leur parle. Son frère Perry, lui, entend la voix d'un sorcier. Pour s'en débarrasser, il est obligé de dessiner les prophéties qu'il lui dicte. Les enfants grandissent avec ses singularités. Arriveront-ils vivre une vie normale ?


Traduction : Fanny Soubiran


J'avoue avoir eu du mal à rentrer dans ce récit complet en noir et blanc, mais, bien que la narration et les enchaînements soient particuliers, on s'y fait à la longue.
Mis à part cela, ce qui m'a le plus dérangé, c'est le lettrage. On a des Q avec une barre horizontale en haut et une autre en bas. Je tiquais sur chaque phrase où il y avait un Q d'utilisé, je tiquais sur ces Q qui ne me paraissaient pas naturel... Sinon, vous aurez compris via le synopsis, que vous plongez dans un monde de folie (sans compter que je n'ai même pas parlé de la grand-mère)... Où commence, où finit la folie ? On la pensait contagieuse, à lire ce comic book, on pourrait penser qu'elle est également héréditaire.

De bons passages (la crise de Ruth à l'école ou encore les parents perdus) sont tout de même à noter. La conclusion de l'ouvrage est particulièrement bien menée mais elle ne devrait pas suffire à vous faire apprécier pour autant Swallow me whole si vous n'avez pas accrocher dès le départ. En ce qui me concerne, au vue des récompenses, je m'attendais à mieux.

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