lundi 6 juin 2011

DO ANDROIDS DREAM OF ELECTRIC SHEEP ?

Tome 2 :


Publié en mai 2011 par les éditions Emmanuel Proust, cette bande dessinée est dans un format normal cartonné en couleurs. Pour ceux qui en sont fan, vous retrouverez ici avec un plaisir non dissimulé Philip K. Dick. Pour les autres, ceux qui ont aimé le premier volume, ils continueront leur plongée dans un univers futuriste fascinant, un univers qui vous immerge dans un des romans les plus célèbre de l'auteur américain, celui qui a inspiré le désormais mythique film appelé Blade Runner. Niveau "artistes", on a le même duo qui reste fidèle au poste, à savoir Tony Parker au scénario et aux dessins accompagné par Blond aux couleurs.


Histoire :
Les employés d'Isidore sont en désaccord. Sloat souhaite qu'il téléphone à la maîtresse du chat mort tandis que Milt veut bien le faire car il sait qu'Isidore n'aime pas cela...
Ailleurs, Rick Deckard fait son rapport à Harry Bryant qui lui impose la venue d'un policier soviétique du nom de Sandor Kadalyi. Ce dernier devrait donc assister à la chasse...


Bonus :
- Une galerie comprenant une illustration de Moritat, deux de Scott Keating et trois de Brett Weldele.
- 8 pages avec dessins et commentaires de Tony Parker et Blond. Ils décrivent les 3 cases de la page 53 de ce comic book.
- Une préface de Richard Starkings et un texte de Gregg Rickman.
- La couverture VF est à nouveau de Stefan Thanneur. Elle est de toute beauté !
- Une biographie de Philip K. Dick avec photo.


Traduction : Benjamine des Courtils


Extrait :
"La performance s'achèverait. Les chanteurs mourraient, peut-être même que le dernier enregistrement serait détruit, d'une manière ou d'une autre, et un jour, le nom de Mozart disparaîtrait. La poussière aura gagné. (...)"


Ce tome aborde les sentiments humains (voir les rapports de Deckard envers sa femme et les animaux), l'écologie (collecte, recyclage et évacuation des déchets) et la mort... Inéluctable, elle amène inexorablement l'oubli. Dick insère Deckard dans un monde sombre et pessimiste, où sa femme dépressive à moins de volonté de vivre que les androïdes que Rick pourchasse. Le récit garde son côté particulier mais passe à la vitesse supérieure en alimentant la réflexion.
Conclusion : Un pur régal !



Quelques photos :




Aucun commentaire: