Deuxième livre issu de la gamme Vertigo Graphic novel, chez Panini, The Quitter est également d'Harvey Pekar. Cette fois, Dean Haspiel l'accompagnera aux dessins. Ceux-ci sont corrects.
Je décrirais de façon plus approfondit que d'habitude ce bouquin afin d'en montrer l'intérêt, il y aura donc des "spoilers" aussi si vous avez déjà l'intention de l'acheter, s'aventurer plus avant dans cette chronique représente un risque.
Si Américan Splendor narrait le quotidien de Pekar, un homme déjà âgé, The Quitter, c'est sa vie : De l'enfance jusqu'à aujourd'hui ! Fils d'immigrés juifs polonais, il vivait dans un quartier de Cleveland où de nombreux noirs s'implanteront. Au bout de quelques années, il se trouvera être le seul jeune à ne pas être de couleur. Il sera victime d'un racisme anti-blanc, les noirs reproduisant ce qu'ils avaient vécu. Après avoir déménagé, il deviendra un bagarreur des rues et aura des boulots instables. Il finira par s'en sortir et fera la connaissance de Robert Crumb, autre figure emblématique du mouvement comics underground.
Traduction : Laurence Belingrad
Pekar est quelqu'un qui avait besoin de reconnaissance, ce qui l'amenait à vouloir être le meilleur dans un maximum de domaine, quand ce n'était pas le cas, il laissait tomber. Il laissa souvent tomber.
A découvrir !
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