Publié en 1997 par les éditions Le Téméraire, ce livre a Neil Gaiman au scénario, l'un de mes auteurs préférés (comme les lecteurs réguliers de ce blog le savent). Si Gaiman est souvent accompagné de Dave McKean, ce dernier ne réalisera ici que les illustrations, les dessins étant à la charge de l'incomparable Chris Bachalo. Son style, loin des super-héros "bodybuildé" ou des déesses à demi-nue, est un pur régal !
Histoire : Sexton Furnival écrit sur son ordinateur : "J'ai lu quelque part que les lettres des suicidés étaient des appels au secours. Eh bien, pas celle-là. Celle-là c'est un recensement de mes certitudes. Ou de mes incertitudes." Sexton est un jeune homme qui éprouve lassitude et dégoûts. Il va rencontrer Didi, qui n'est autre que La Mort.
Traduction : David Chauvel
Mon écrivain préféré Albert Camus a dit dans la première phrase de "Le mythe de Sisyphe : Il n'y a qu'un problème philosophique sérieux : le suicide." Une fois que l'on a dit cela, on doit faire attention au développement et trouver des raisons de vivre sinon on donne aux gens de raisons de... mourir. Gaiman l'a bien compris et Death va présenter à Sexton les bons côtés de la vie. Sexton est un nihiliste. Sexton est quelqu'un pour qui les choses et les évènements sont fades ou encore prévisibles. Sexton est un nihiliste, quelqu'un qui n'attends rien, qui n'a pas de combats. Death vous donnera un autre regard sur le quotidien et vous fera aimer la vie. Gaiman est magique et ce comic book indispensable !
mercredi 24 février 2010
DEATH : La vie n'a pas de prix
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