SUPER PHILO

Publié en août 2010 par Milady Graphics dans un format normal en noir et blanc, ce comic book a été réalisé par Fred Van Lente (scénariste) et Ryan Dunlavey (dessinateur). En 91 pages de BD et 9 histoires sur 9 philosophes, le duo saura vous cultivez tout en vous faisant rire. Je dis bien rire et pas seulement sourire.


Découvrez Platon, Bodhidharma, Nietzsche, Jefferson, Saint Augustin, Rand, Freud, Jung et Campbell. Découvrez les comme vous ne les auriez jamais imaginé !


Traduction : Stéphane Marsan.


Je ne vais pas vous gâcher la lecture en détaillant des récits qui tiennent en 6 ou 13 pages, aussi je vous parlerais plus en détails de celui qui m'a le plus plût : Nietzsche. C'est totalement décalé et cela a le mérite de remettre les choses à leur place (par exemple, quand de sa tombe, Friedrich broie le crâne d'Hitler et explique que ces idées ont été détournées). Ces dernières sont d'ailleurs présentées avec un humour qui fait mouche. L'explication du surhomme et son application dans la vie active est une vrai perle (voir photo). Quand il raconte des histoires à ses neveux, je trouve que ceux-ci ressemblent physiquement aux Kids. Le plus chaud, c'est la conclusion avec "le circuit de voitures Albert Camus". Albert Camus est mon écrivain préféré et j'ai tout de suite compris l'allusion car je savais qu'il était mort dans un accident de voitures. Vous l'aurez compris Super Philo c'est hors norme, déjanté et vous avez un bonus caché : Vous en ressortez plus intelligent (à moins de connaître parfaitement chacun des 9 personnages cités plus haut) tout en passant un bon moment.


Quelques photos avec commentaires :
En haut, vous avez Spider-Man et en bas une case très marrante avec les personnages de Star Wars. Vous avez aussi Thor (que je n'ai pas mis en photo) en page 31 en haut à droite. Ce Dieu du Tonnerre est habillé comme le Thor de chez Marvel.
Sur l'image ci-dessous, vous ferez le rapprochement indirect entre Darkseid et le Haut-Père, personnages des New Gods.
Pour les deux photos restantes, il s'agit du superbe passage que j'évoquais plus haut dans le récit Nietzsche.