vendredi 24 avril 2009

LOVELESS : Retour au bercail



Publié en 2008 par Panini dans sa collection 100% Vertigo, nous avons Brian Azzarello qui nous livre un western à l'italienne ! Azzarello profite du label Vertigo, du coup c'est pour lecteurs avertis ! Son bouquin ressemble aux bons vieux western que l'on aime, ceux avec Clint Eastwood (le héros a un poncho qu'il soulève avant de tirer, il a souvent la clope au bec et une barbe) ! Vous sentez comme l'ombre de Sergio Leone derrière vous... En fait, il ne manque que la musique d' Ennio Morricone ! Marcelo Frusin, aux dessins, offre des plans rapprochés, des hommes avec de longs manteaux, des scènes à un contre plusieurs, des "klic" et des "bam", un "whack" (pour un coup de poing), des "clap" (pour des applaudissements), la buse dans le ciel , un viol collectif, tout ce qui fait la cruauté de l'ouest et les clichés du western spaghetti ! Si les visages, les situations ou les plans rapprochés sont la plupart du temps sublimes, il faut bien avouer qu'il y a une absence régulière de décors, heureusement la gène occasionnée est atténuée par le superbe travail aux couleurs de Patricia Mulvihill !

L'histoire : La guerre de sécession est officiellement terminée. Wes Cutter rentre au pays, pensant pouvoir y récupérer sa terre. Tout le monde le croyait mort et personne n'est heureux de le revoir. Des soldats lui disent que sa maison et ce qui va avec appartiennent à l'Union à présent.

Traduction : Sylvain Doucet

Pour qu'un western spaghetti soit un modèle du genre, il faut une vengeance ! Wes Cutter l'organise de main de maître ! Si le genre vous manque au cinéma, cette revue devrait largement combler vos attentes ! C'est du DC, c'est du Vertigo et c'est à ranger dans la bibliothèque !



1 commentaire:

Nolt a dit…

Une excellente série dont nous n'aurons pas, semble-t-il, la suite en France.